Même si notre voyage zéro déchet était un voyage organisé en groupe, nous avons pu faire de belles rencontres tout au long de ces 10j de voyage. Avec un regard écofrugale, nous avons pu apprécier le voyage autrement.
Zero Waste Blogger Network
Membre du Zero Waste Blogger Network, nous étions tout excité à l’idée de rencontrer Colleen Black que nous savions habiter en Afrique du Sud. Quelques échanges de mail auront permis de se localiser et c’est finalement à l’occasion d’un transfert à l’aéroport de Durban que nous avons pu partager un peu de temps. Quand le zéro déchet n’a pas de frontière !
Nous avons pu lui demander comment cela se passait en Afrique du Sud, quel impact avec la venue de Béo Johnson en mai dernier, quelques adresses zéro déchet à Cape Town. Elle était toute intriguée par notre gourde LifeStraw … que de beaux échanges !
Anti-Gaspi
En plein sécheresse à Cape Town alors que ce n’est que le printemps, il y a beaucoup de sensibilisation sur l’économie d’eau.
Nous l’avons vu dans les hôtels, des affiches dans la rue. Et aussi, du Street Art leur est consacré.
Nous avons pu rencontrer en plein centre commercial, des artistes/designer du collectif See Saw Do qui sensibilisait sur le plastique… et comment le réutiliser
Afrique du Sud : un autre Waste Land
Nous sommes habitué à trier nos déchets en France. En Afrique du Sud, tout est trié après avoir jeté. Cela m’a rappelé le film Waste Land qui présentait ce métier de « Recycleur » au Brésil et l’art qui pouvait en découler.
C’est tout à fait cela ici. Au delà de revendre la matière première, c’est également l’occasion d’un artisanat de la récup’. Cela a été l’occasion de faire des achats souvenirs éthiques.
Notre porte-monnaie est notre pouvoir d’aider les gens : ici cela prend tout son sens en choisissant de faire des cadeaux éthiques et écofrugaux.
Lutte contre le SIDA
Nous avons été surpris de voir des distributeurs de préservatifs gratuits dans les toilettes.
De même, lors de la visite de l’église St Georges à Cape Town, nous avons été surpris de découvrir un message d’ouverture que nous n’avons pas l’habitude de voir dans une église. Ainsi que la prévention sur le SIDA.
Incroyablement moderne!
Une question d’éthique
Nous ne pouvons pas finir cet article sans parler de notre rencontre à Robben Island. Nous n’avons pas conscience en France, en tout cas notre génération, de l’impact et de la force de cette lutte contre l’apartheid.
Même en visionnant le film Invictus, cela ne transcrit pas l’état d’esprit de cette paix.
Cet homme, debout en face de nous. Droit comme un i. Le regard à la fois fière, vide et froid. Une voix d’outre tombe mais fort comme un rock. C’est un des derniers prisonniers de Robben Island libérés après Mandela. Il nous a décrit la vie dans cette terrible prison : l’admission, les interrogatoires, la nourriture,, la discrimination… mais aussi la solidarité entre eux : les plus instruits enseignaient au plus démunis (Mandela n’avait que le niveau 2ndaire lors de son incarcération!). Et surtout la résignation de purger leur peine. Car aucune évasion n’a été répertorié.
Le fait de devenir guide et revenir sur son lieu de torture, est pour lui une thérapie. Mais aussi un engagement pour ne pas oublier ce qui s’est passé.
Aucun tortionnaires n’a été jugé… Et là vient la force du mouvement de Mandela : pardonner. Pardonner pour casser ce cercle de vengeance pour les futurs générations.
Notre guide nous raconta qu’il est devenu ami avec son geôlier. Ils mangent ensemble. Ils s’entraident.
Cela m’a fait penser à la chanson « Né en 17 à Leidenstadt » de Goldman : « Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens… »
un voyage inoubliable pour nous !
On voit qu’il y a eu de belles rencontres. Quelle sera la prochaine destination ?
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Oui nous voyons le pays autrement et recherchons ses rencontres 🙂 Pour la prochaine destination ? que de choix, mais ce sera avec les enfants dorénavant
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