Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles
En 2007, je regardais un film d’animation au cinéma : Bee movie, drôle d’abeille. Vous souvenez vous ?
Je ne me souviens plus comment j’ai atterri au cinéma pour voir ce film, d’autant que je n’avais pas d’enfants à l’époque mais un aspect du film m’a marqué : si les abeilles arrêtent de butiner (elles faisaient grève dans le film pour protester contre l’exploitation par les humains de leur miel), alors plus de pollinisation, plus de fruits, plus de nourriture … plus rien ! Je n’avais donc pas compris l’utilité des abeilles dans notre éco-système ! Selon l’INRA, la production de 84 % des espèces cultivées en Europe dépend directement des pollinisateurs, qui sont à plus de 90 % des abeilles domestiques et sauvages
Aujourd’hui, les abeilles ne sont pas en grève mais disparaissent petits à petits, aussi appelé « Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles« , à cause de différents facteurs :
- Les Acariens, parasites et autres prédateurs (Oiseaux, Renard, Frelons asiatiques, Varroa, Acarapis …) : Tour à tour trancheur de tête, suceur de sang, ces prédateurs participent au déclin des colonies.
- Les pesticides : Le point majeur selon certains. La fondation Nicolas Hulot a même lancé une pétition pour un moratoire sur l’arrêt des pesticides en cause dans la disparition des abeilles.
- La monoculture et perte d’habitat : Dans certaines régions, remplacer les champs de fleurs sauvages par des champs monoculture participent au déclin des colonies
- Conduite des ruchers : La présence régulière de parasites dans nos ruches d’Europe indique que les apiculteurs ont besoin d’aide, de formation pour combattre ces fléaux
- Conditions climatiques : Les tendances météorologiques non cohérentes n’aident pas le rythme de vie des abeilles, accentuant le taux de mortalité hivernale.
- Transport : Les longues distances, notamment aux Etats-Unis, parcourues en camion pour déplacer des ruches et polliniser est un facteur de stress pour les essains
- Génétique : les abeilles sont aussi issues de quelques manipulations empiriques ou consanguine affaiblissant les variétés.
Parrainer une ruche pour sauver les abeilles
Nous avons décidé d’agir … en parrainant une ruche et un champ de fleur sauvages ! un toit pour les abeilles nous aide pour cela
Nous sommes donc parrain de 4000 abeilles, 1/10 d’une ruche en région CENTRE. Le petit plus : nous recevrons NOTRE miel 6 fois dans l’année. Voilà notre ruche : http://www.untoitpourlesabeilles.fr/particuliers/550-ruche-el-nath.html
Sources : Wikipédia, Consoglobe, Syngenta, Abeille et nature
Ping : Le jour où nous sommes devenus propriétaires d’une parcelle de vignes | La Greener Family
Les abeilles nous offrent leur miel ??? mais que ne faut il pas entendre !! Les abeilles produisent du miel pour ELLES, pour l’hiver. Pas pour nous, êtres (censé être) humains qui avons moult produits pour subvenir à nos besoin nutritionnel !
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Bonjour,
avec des fonds moins élevés, il est possible de bricoler un abri à insectes.
Quelques pommes de pains d’un côté, quelques plantes à tiges creuses ou à moelle, une bûche percée, … et les insectes pollinisateurs seront heureux pour un moment!
Pour comprendre le rôle des différents éléments d’un abri à insectes :
http://www.rustica.fr/articles-jardin/fabriquer-abris-pour-insectes,3659.html
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Oui cela aura été une première expérience. Pour la suite nous imaginions aider directement un producteur local en recherchant du miel du coin ^^
Quand à la biodiversité pour aider les insectes polinisateurs, notre jardin pourrait faire leur affaire, du coup l’idée d’un abri à insectes fait son chemin; Nous allons voir ca, merci pour le lien
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